Once upon a time.. the world was wild

Un bref retour sur notre passage au marché des Douves ce weekend où se trouver l’étoile la plus proche du Système solaire : Proxima Centauri.

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Nul besoin d’aller explorer l’espace pour apercevoir cette étoile,  il suffit simplement de suivre la formule SPOT ¡ musiques aujourd’hui ! : une formule étonnante et peu conventionnel. Spot musique aujourd’hui est tout d’abord une invitation a découvrir la musique contemporaine,  une musique d’aujourd’hui comme un écho à un monde lointain, lorsque le monde était sauvage.
proximac02  Proxima Centauri nous fait vivre la musique comme une expérience.  En cerclant le public des murmures, des sifflements s’élèvent peu à peu dans la pièce central du marché des Douves nous faisant sourire et nous mettant parfois mal à l’aise – notamment lorsque le spectateur derrière vous se trouve être un artiste se mettant à siffloter et murmurer dans votre dos-,  mais nous permettant d’oublier l’agitation  des consommateurs tournoyant de stand en stand autour de la petite salle vitré.

 

http://www.proximacentauri.fr/

 

Remy Drouard. Mimer l’absurde

Né à Nancy en 1990, Rémy Drouard vit et travaille à Lyon. Il fait partie des artistes retenus pour la 21e édition du programme prospectif Première initié par le Centre d’art contemporain de Meymac. La sélection se compose d’artiste émergeant dont fait partie Rémy Drouard, diplômer de LESACMI (école supérieure d’Art de Clermont Métropole). Le Centre d’art contemporain de Meymac présente ainsi à Bordeaux avec la Frabique Pola et Zébra3 Première (21e édition) Du 28 novembre 2015 au 4 janvier 2016.

 

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«Nage sur glace» Vidéo performance, 4:28min 2013.

Rémy Drouard ne prétend pas simplement nager dans une piscine gelée, il plonge dans l’absurdité. Il gesticule, passe de la brasse au crawl avec tant de difficultés qu’on s’inquiéterait presque – si nous n’étions pas rassurer par le fait que son énorme manteau puisse lui servir de brassières – qu’il ne se noie.

Dans l’exiguïté de l’espace, cette séquence aussi étrange qu’elle soit reflète au mieux l’idée que l’on peut se faire d’une exposition d’art contemporain, bien plus qu’une prétendu forme critique de la société – idée que l’on prête bien souvent à cette forme d’art visuel.

Le running gage, la répétition, mime ou détournement de situation social particulière portant une certaine connotation – comme la visite du contremaître, de l’autorité et de l’hypocrisie des ses  »belles usines » présenter lors des visites – ou simplement banal ne semblent pas être en réalité caractéristique d’une ambition critique ou d’un acte contestataire.

20151208_222611g« Une belle usine » Vidéo, 10:21min 2015.

« Une belle usine » ainsi que la pièce « tu es où Travail ? » Prometteuse autant pour l’aspect burlesque que polémique – la firme de pneumatiques Michelin s’étant exportée à Shangai en Chine – n’est qu’une très vague et infantile interrogation, entre « un prétexte personnel ou le calque d’une paresse offerte par notre société ? C’est au spectateur de décider. ».  Serait-il trop simple de rapprocher le mythe de Narcisse que l’installation si proche des vidéos dans lesquelles Remy Drouard se met en scène nous appelle à faire ? King Stone, un Roc placé devant un miroir lui aussi s’interroge, la sculpture à son origine fait le point. Le socle du penseur médite encore tandis que le penseur lui s’est fait la malle. L’absurdité devient évidente, matérielle, elle n’est plus aussi légère, elle est roc. Elle se reflète n’est en moins avec notre propre réflexion et tout ce poids tombe à nos pieds face – à ce nouveau miroir moderne – à l’écran.

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Melting-pot artistique : La rentrée Ternaire

Et hop  un petit récap photographique de la rentrée Ternaire (23.10.15) aux lectures aléatoires ! Une soirée bien agréable autant pour les yeux que pour les oreilles.

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L’association annonçait l’événement comme « une carte blanche pluridisciplinaire à plusieurs artistes et collectifs de tous bords, un gros « melting spectacles »  »  et le premier show (ci-dessous) augurait bien en effet la teneur de cette événement riche et surprenant.

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En suivant : Photographies, illustrations, fresque participative, body painting, Beatmaking, danse et concerts. En somme, une belle réussite.

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"L'association TERNAIRE a pour but la conception, 
réalisation et promotion d’événements artistiques, 
culturels, sociaux et humanitaires, par la mise en 
relation de ses membres au profit de projets communs 
ou personnels"
 https://www.facebook.com/ternaire

Monkey bird crew // Montaigne.

En ce doux dimanche de vacances on vous propose quelques photographies des œuvres du collectif Monkey bird à l’Université Bordeaux-Montaigne

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 » Dans le cadre de l’édition 2014 des Vibrations Urbaines, festival des cultures urbaines de la ville de Pessac, le collectif Monkey Bird a investi l’Université Bordeaux Montaigne. »
Source

 

 

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« L’oiseau est notre part rêveuse, évasive, plus sensible à la poésie et au sentiment religieux, cette part de nous même voudrait arbitrer le poids de sa vie pour circuler en toute aisance, aussi bien en lui, qu’hors de lui. En se concentrant sur son esprit et en prenant du recul sur la question matérielle, il estime ce qui serait bon pour lui, ou ne serait qu’une simple charge. Ainsi l’Homme se dissout.

Le singe est notre part en quête d’acquis, d’aptitudes pour toujours s’adapter, afin de savoir récolter les cartes proposées par la vie, et d’en faire un château à son image. Le singe veut maîtriser son monde physique pour mieux s’y mouvoir, il considère que ses réflexions le laissent trop souvent en stationnement et voudra agir le plus souvent possible pour en apprécier le sentiment de mouvement et le résultat de ses actions. Ainsi l’Homme coagule. »

Source

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 Monkey bird crew 

HARDWARE #Expo

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Nous sommes allées récemment à l’exposition Hardware, de GAËL JATON, un « plasticien lumières et sons, créateur d’ambiance ». A première vue l’exposition nous a laissé dubitatives, voir un peu septiques avec ses apparences d’univers geek adulescent.  Dès l’entrée, des projections de Mario illustrent les murs, des moniteurs et diverses pièces d’ordinateurs jonchent le sol.

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Et ce n’est pas tout, d’autres objets étranges s’entassent dans des vitrines, donnant à l’endroit un air de cabinet de curiosités futuristes.

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Plus on avance et plus on s’enfonce dans une atmosphère poétique et ludique avec, situé au fond de l’exposition, la découverte d’un écran captant chacun de nos mouvements pour les transcrire en jeux de lumières kaléidoscopiques. La gamine sommeillant au fond de nous ouvrait grand ses yeux.

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La dernière pièce quant à elle est beaucoup plus sombre, éclairée simplement à l’aide d’une ampoule. Meublée de plusieurs radios, une bande son défile, d’où s’échappe un grésillement entrecoupé par la voix mystérieuse d’une femme.

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++ Infos:
http://www.gaeljaton.com/
Espace 29 : 29 rue Fernand Marin, 33000 Bordeaux
Entrée libre / mercredi au samedi / 14h-18h

 

 

Expression urbaine

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Nous sommes récemment allées voir l’expo Expressions urbaines à l’institut Bernard Magrez qui a lieue jusqu’au 1er février 2015.  Les lieux se mêlent difficilement aux œuvres de Street art pour offrir un résultat atypique et spectaculaire aux yeux des visiteurs. On emprunte d’abord une grande allée ornée de bouteilles surdimensionnées réalisées  lors de la fête du vin.

 

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Jeff Soto- Snow Owl. 2011. Acrrylique sur bois. 40,5 x 51 cm

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Rero. Sans titre (Loading…) 2012. Buste en plâtre- oeuvre réalisée avec Stéphane Parrain, meilleur ouvrier de France. 40x30x60 cm.

 

 

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C’est aussi l’occasion de découvrir de grandes signatures du monde de l’art urbain, avec au rendez vous Banksy, Jef Aerosol, Zeus, mais aussi quelques artistes bordelais comme Monkey Bird.

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Monkey-Bird Crew

 

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Nicolas Le borgne Dit Odö. Amour, gloire et Disney. 2014.

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A l’extérieur, des oeuvres néons de Claude Levêque sont aussi accessibles au public et plusieurs oeuvres street art ont été exposées sur les murs de l’institut ainsi que sur les grilles.

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Pour en savoir plus, c’est par ici: http://www.institut-bernard-magrez.com/expositions/expressions-urbaines-street-art-graffiti-lowbrow

Paléo artiste – Chairs des origines

   «Chairs des origines» est une exposition atypique se situant à la frontière entre l’art et la science réalisé par Elisabeth Daynès.

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Elisabeth Daynès est une artiste animée par une passion pour les êtres humains de la préhistoire, sa reconstruction du visage du pharaon Toutankhamon en 2006 lui permet d’acquérir une renommée internationale. Aujourd’hui elle présente dans le hall du conseil régional d’Aquitaine son exposition Chairs des Origines.

Elle reconstitue ici huit visages d’hommes préhistoriques. Reconstitutions, projections et hologrammes 3D se regroupe dans un carré blanc poser au milieu du grand hall dans laquelle on ne perçoit que le bruit d’une eau ruisselante et qui modèle des visages fascinant et troublant de part leur réalisme.

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Qu’attendons-nous d’un visage ou d’un crâne ?

 

  « Chairs des origines » se veut être une réflexion autour du visage et du crâne, sur ses significations et à la façon dont elles sont sens en nous.

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« Regarder droit dans les yeux de nos ancêtres »

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infos 
Entrée libre et gratuite.
Du lundi au vendredi. 8h_19h
+ dimanche 23/30 novembr. 15h-18h
 
Hotel de région- Bordeaux
14rue François de sourdis 33000 Bordeaux.
0557578000
Tram A, arrêt Saint-bruno/hôtel de région. 

Interview – Mafutuna Ridge

Mafutuna Ridge nous vient de Tahiti, il a rejoint la France métropolitaine pour y trouver l’artiste qui sommeille en lui. Bien loin de l’enseignement académique qu’il imaginé recevoir, il découvre en France le dessin, la photographie, les arts graphique et la vidéo. Il a donc développé son style graphiques au gré de ses années passées à l’université bordelaise.

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©Mafutuna Ridge

«Ça pourrait être un graff  »

Ses dessins nous font penser à des pochoirs, certains pourraient y voir un petit rappel au style de Banksy bien qu’il n’ait pour l’instant jamais envisagé de se lancer dans le street art.

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©Mafutuna Ridge

« j’aime bien les petits formats, j’aime bien m’appliquer »

©Mafutuna Ridge

©Mafutuna Ridge

Mafutuna Ridge aime travailler à partir de photographies, sur petit format et en noir et blanc, usant généralement de jeux d’ombres.

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©Mafutuna Ridge

Sans titre Tahiti étant proche d’Hawaï, son univers est imprégné de culture américaine. Il s’inspire de personnages de séries ou de films, et aime tout ce qui touche au caractère « bad-ass ». Outre ses dessins graphique, Mafutuna Ridge dessine des tatouages et réalise également des vidéos de bodyboard avec son groupe prénommé Forty Seven

A  découvrir ici : http://www.youtube.com/watch?v=ciejkTUhPG4


http://www.youtube.com/watch?v=vV-QAFLZ9cI

Hiroaki Umeda #SDBX4

Un petit retour sur la semaine digitale 2014  avec des images du spectacle d’Hiroaki Umeda, danseur, chorégraphe et plasticien japonais.

L’artiste qui crée l’ensemble de son univers par une multitude d’innovations technologiques nous présente l’être humain en tant qu’un être mouvant. En couplant la danse, la vidéo et des créations sonores il perturbe nos sens.

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©Jet rink

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©Jet rink

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©Jet rink

Le spectacle ce découpe en deux parties : Holistic Strata et  Haptic.

Holistic immerge le spectateur dans un monde d’hallucinations, de fausses perceptions, traitant ainsi notre perception du réel et de l’imaginaire. Haptic est un solo dans lequel Hiroaki Umeda utilise uniquement la lumière et la couleur. Par ces diverses procédés il met en forme la lumière, elle est la matière de la création. Il ne s’agit pas simplement de la contempler, mais de la laisser nous envahir.

©Jet rink

©Jet rink

– Espace(s) – Métamorphoses poétiques –

« Des lieux fortement marqués – c’est-à-dire qui ont une charge historique et dont l’architecture est l’une des premières qualités – ne peuvent que m’interpeller. Ce sont là des enjeux auxquels j’ai une irrésistible envie de me confronter. » Lire la suite