Melting-pot artistique : La rentrée Ternaire

Et hop  un petit récap photographique de la rentrée Ternaire (23.10.15) aux lectures aléatoires ! Une soirée bien agréable autant pour les yeux que pour les oreilles.

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L’association annonçait l’événement comme « une carte blanche pluridisciplinaire à plusieurs artistes et collectifs de tous bords, un gros « melting spectacles »  »  et le premier show (ci-dessous) augurait bien en effet la teneur de cette événement riche et surprenant.

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En suivant : Photographies, illustrations, fresque participative, body painting, Beatmaking, danse et concerts. En somme, une belle réussite.

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"L'association TERNAIRE a pour but la conception, 
réalisation et promotion d’événements artistiques, 
culturels, sociaux et humanitaires, par la mise en 
relation de ses membres au profit de projets communs 
ou personnels"
 https://www.facebook.com/ternaire

LUX – PERTURBATIONS VISUELLES / HORRAH

« Fiat lux » 
A sa naissance le collectif Horrah annonce « que la lumière soit » et LUX fut.

Si  « Lux » , événement labelliser 2015 année internationale de la lumière, met à l’honneur les arts visuels  elle met surtout en lumière le travail de jeunes Artistes.

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Bien que chaque œuvre garde sa propre identité et est à lui seul un « perturbateur visuel », une étrange harmonie se forme transformant l’espace 29 en un espace d’un équilibre froid et déroutant.

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Les objets  de notre quotidien transformé nous invitent à prendre place, à nous avancer plus prêt, à percevoir la  lumière comme une matière…

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En arrivant au fond de l’espace, face à un grand mur orné de vieux cadres sur lequel est projeté des images sans sons, on entend soudain un bruit sourd provenant de l’oeuvre située à l’entrée. Tout se mêle et nous voilà en pleine zone de perturbations.

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infos pratiques :
29 Rue Fernand Marin, 33000 Bordeaux
ouvert de 14h- 18h
Jusqu’au 2 juillet (dévernissage à 19h30)

Monkey bird crew // Montaigne.

En ce doux dimanche de vacances on vous propose quelques photographies des œuvres du collectif Monkey bird à l’Université Bordeaux-Montaigne

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 » Dans le cadre de l’édition 2014 des Vibrations Urbaines, festival des cultures urbaines de la ville de Pessac, le collectif Monkey Bird a investi l’Université Bordeaux Montaigne. »
Source

 

 

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« L’oiseau est notre part rêveuse, évasive, plus sensible à la poésie et au sentiment religieux, cette part de nous même voudrait arbitrer le poids de sa vie pour circuler en toute aisance, aussi bien en lui, qu’hors de lui. En se concentrant sur son esprit et en prenant du recul sur la question matérielle, il estime ce qui serait bon pour lui, ou ne serait qu’une simple charge. Ainsi l’Homme se dissout.

Le singe est notre part en quête d’acquis, d’aptitudes pour toujours s’adapter, afin de savoir récolter les cartes proposées par la vie, et d’en faire un château à son image. Le singe veut maîtriser son monde physique pour mieux s’y mouvoir, il considère que ses réflexions le laissent trop souvent en stationnement et voudra agir le plus souvent possible pour en apprécier le sentiment de mouvement et le résultat de ses actions. Ainsi l’Homme coagule. »

Source

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 Monkey bird crew 

HARDWARE #Expo

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Nous sommes allées récemment à l’exposition Hardware, de GAËL JATON, un « plasticien lumières et sons, créateur d’ambiance ». A première vue l’exposition nous a laissé dubitatives, voir un peu septiques avec ses apparences d’univers geek adulescent.  Dès l’entrée, des projections de Mario illustrent les murs, des moniteurs et diverses pièces d’ordinateurs jonchent le sol.

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Et ce n’est pas tout, d’autres objets étranges s’entassent dans des vitrines, donnant à l’endroit un air de cabinet de curiosités futuristes.

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Plus on avance et plus on s’enfonce dans une atmosphère poétique et ludique avec, situé au fond de l’exposition, la découverte d’un écran captant chacun de nos mouvements pour les transcrire en jeux de lumières kaléidoscopiques. La gamine sommeillant au fond de nous ouvrait grand ses yeux.

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La dernière pièce quant à elle est beaucoup plus sombre, éclairée simplement à l’aide d’une ampoule. Meublée de plusieurs radios, une bande son défile, d’où s’échappe un grésillement entrecoupé par la voix mystérieuse d’une femme.

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++ Infos:
http://www.gaeljaton.com/
Espace 29 : 29 rue Fernand Marin, 33000 Bordeaux
Entrée libre / mercredi au samedi / 14h-18h

 

 

Claires/Obscures – Noel Cuin

La galerie le troisième œil accueille Noël Cuin , artiste et enseignant bordelais, pour son exposition « Claires/obscures » du 6 nov au 10 décembre 2014.

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Les œuvres de Noël Cuin font aujourd’hui parties des collections publiques comme le CAPC de Bordeaux, le FRAC Aquitaine ou encore le Musée d’art moderne de Paris.

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…/…jusqu’à presque plus de sens, et dans ce travail, guetter l’ignorance pour l’accueillir, et l’ignorance me rejoint, qui sait des choses que je ne sais pas …/… et, dans la peinture de mes verres, dans mes images ou objets, revient souvent cette envie de les considérer comme un vide qui se ferait voir. Comme le compositeur de considérer un silence qui se ferait entendre../..
Julien Gracq dit qu’il écrit pour savoir ce qu’il y a dans ses livre.
C’est cela ! précisément cela …/…

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Galerie Le troisième oeil
17, rue des Remparts-33000 Bordeaux.

Paléo artiste – Chairs des origines

   «Chairs des origines» est une exposition atypique se situant à la frontière entre l’art et la science réalisé par Elisabeth Daynès.

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Elisabeth Daynès est une artiste animée par une passion pour les êtres humains de la préhistoire, sa reconstruction du visage du pharaon Toutankhamon en 2006 lui permet d’acquérir une renommée internationale. Aujourd’hui elle présente dans le hall du conseil régional d’Aquitaine son exposition Chairs des Origines.

Elle reconstitue ici huit visages d’hommes préhistoriques. Reconstitutions, projections et hologrammes 3D se regroupe dans un carré blanc poser au milieu du grand hall dans laquelle on ne perçoit que le bruit d’une eau ruisselante et qui modèle des visages fascinant et troublant de part leur réalisme.

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Qu’attendons-nous d’un visage ou d’un crâne ?

 

  « Chairs des origines » se veut être une réflexion autour du visage et du crâne, sur ses significations et à la façon dont elles sont sens en nous.

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« Regarder droit dans les yeux de nos ancêtres »

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infos 
Entrée libre et gratuite.
Du lundi au vendredi. 8h_19h
+ dimanche 23/30 novembr. 15h-18h
 
Hotel de région- Bordeaux
14rue François de sourdis 33000 Bordeaux.
0557578000
Tram A, arrêt Saint-bruno/hôtel de région. 

Interview – Mafutuna Ridge

Mafutuna Ridge nous vient de Tahiti, il a rejoint la France métropolitaine pour y trouver l’artiste qui sommeille en lui. Bien loin de l’enseignement académique qu’il imaginé recevoir, il découvre en France le dessin, la photographie, les arts graphique et la vidéo. Il a donc développé son style graphiques au gré de ses années passées à l’université bordelaise.

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©Mafutuna Ridge

«Ça pourrait être un graff  »

Ses dessins nous font penser à des pochoirs, certains pourraient y voir un petit rappel au style de Banksy bien qu’il n’ait pour l’instant jamais envisagé de se lancer dans le street art.

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©Mafutuna Ridge

« j’aime bien les petits formats, j’aime bien m’appliquer »

©Mafutuna Ridge

©Mafutuna Ridge

Mafutuna Ridge aime travailler à partir de photographies, sur petit format et en noir et blanc, usant généralement de jeux d’ombres.

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©Mafutuna Ridge

Sans titre Tahiti étant proche d’Hawaï, son univers est imprégné de culture américaine. Il s’inspire de personnages de séries ou de films, et aime tout ce qui touche au caractère « bad-ass ». Outre ses dessins graphique, Mafutuna Ridge dessine des tatouages et réalise également des vidéos de bodyboard avec son groupe prénommé Forty Seven

A  découvrir ici : http://www.youtube.com/watch?v=ciejkTUhPG4


http://www.youtube.com/watch?v=vV-QAFLZ9cI

Hiroaki Umeda #SDBX4

Un petit retour sur la semaine digitale 2014  avec des images du spectacle d’Hiroaki Umeda, danseur, chorégraphe et plasticien japonais.

L’artiste qui crée l’ensemble de son univers par une multitude d’innovations technologiques nous présente l’être humain en tant qu’un être mouvant. En couplant la danse, la vidéo et des créations sonores il perturbe nos sens.

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©Jet rink

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©Jet rink

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©Jet rink

Le spectacle ce découpe en deux parties : Holistic Strata et  Haptic.

Holistic immerge le spectateur dans un monde d’hallucinations, de fausses perceptions, traitant ainsi notre perception du réel et de l’imaginaire. Haptic est un solo dans lequel Hiroaki Umeda utilise uniquement la lumière et la couleur. Par ces diverses procédés il met en forme la lumière, elle est la matière de la création. Il ne s’agit pas simplement de la contempler, mais de la laisser nous envahir.

©Jet rink

©Jet rink

– Espace(s) – Métamorphoses poétiques –

« Des lieux fortement marqués – c’est-à-dire qui ont une charge historique et dont l’architecture est l’une des premières qualités – ne peuvent que m’interpeller. Ce sont là des enjeux auxquels j’ai une irrésistible envie de me confronter. » Lire la suite

KAZ | interview

kaz C’est à l’age de 5ans lors d’une exposition au CAPC d’Anish Kappoor que Kaz se construit son premier souvenir artistique.

Il y avait des sculptures qui déformaient les reflets. J’en garde un bon souvenir même s’il est assez vague.

Très tôt ses parents ont su stimuler la créativité de leursenfants, puisque Kaz à grandi avec un frère jumeau et entouré d’une grande quantité de matériels de dessins, de pâtes à modeler…

… Nous passions des après-midi à inventer des histoires. Le projet le plus délirant que nous ayons eu, c’est d’avoir entrepris la construction d’un avion après avoir vu le film « Chiken Run » (il n’a jamais décollé).

Par la suite, il opte pour un  baccalauréat STI Arts Appliqués (aujourd’hui appelé bac STD2A) où il y découvre l’histoire de l’art, l’étude de cas, la recherche appliquée.

À travers ces matières, j’ai pratiqué le design d’objet, l’architecture, le stylisme et enfin la communication visuelle. C’est avec ce dernier domaine que je me suis senti le plus à l’aise. Je suis donc parti à Olivier de Serres pour obtenir un BTS communication visuelle en 2013. Ensuite, je me suis tourné vers un projet accès sur l’illustration sous le pseudonyme KAZ.   SONY DSC

Comment définis-tu ton univers ?

Je définirais mon univers avec quelques adjectifs. Mes personnages se veulent déjantés, marginaux, sympathiques, charismatiques et amusants.

Qu’est-ce qui t’inspire ?

Je serais tenté de dire : « tout ce qui passe sous mes yeux, ou que j’entends. » Mais si je dois citer les cultures qui m’influencent plus particulièrement, il y en a deux. La culture Hip Hop évidemment avec sa musique, sa danse, ses codes et bien sûr son graphisme, mais également le punk. Ces deux cultures partagent un objectif : la contestation du système. Elle se fait à travers une marginalisation quasi volontaire. J’aime la nonchalance, le côté provoque ainsi que leurs univers délirants.   kaz003 Quels liens fais-tu entre le graff et le dessin numérique ?

Il y a très peu de liens entre ces deux méthodes de travail. L’avantage qu’a le numérique est qu’il n’impose aucune contrainte de temps, aucune limite dans l’espace, dans le choix des couleurs. Vous pouvez recommencer, modifier à l’infini. C’est aussi le point faible de cette méthode. Il faut réussir à s’arrêter. J’expérimente beaucoup avant de me dire : « voilà, c’est ce que je voulais ». Avec le dessin numérique, vous avez la possibilité de vous surprendre, d’avancer à tâtons sans idée précise jusqu’à se que le dessin prenne forme. Qu’il soit enfin jugé comme terminé. À l’inverse, le graffiti implique une visualisation complète et parfaite de l’image que l’on va poser au mur. Il faut anticiper, pour que le projet soit réussi du premier coup. Finalement, le lien entre le dessin numérique et le graff (dans mon travail) se fait plus dans les thèmes, les sources d’inspirations, que dans la pratique.

Que représente l’art du graff pour toi ?

Pour moi, on doit la meilleure interprétation du graff à Keith Harring. L’un des premiers à envahir les panneaux publicitaires du métro New Yorkais. Pour lui, le graffiti, c’était avant tout faire descendre l’art dans la rue. Le démystifier, le sortir des galeries et arrêter de le considérer comme réservé exclusivement à une élite. Il avait une vision communiste, humaniste et progressiste de l’art. Il y a l’idée d’offrir un travail de valeur esthétique et/ou amenant une réflexion à l’ensemble de la population. Je partage entièrement cette vision du graff. Pour moi il ne s’agit pas de tomber dans un délire égocentrique où le seul objectif et d’apposer le plus de fois possible son « Blaze ».

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Et maintenant ? 

Actuellement, je travaille sur deux projets. Je réalise le graphisme du projet Euro’zik. Il consiste en un tour d’Europe travaillant autour de l’influence de la musique traditionnelle sur la musique actuelle dans les différents pays. La diffusion du travail se fera sous la forme d’un webzine vidéo. Le projet sera bientôt sur la plateforme « Touscoprod »  pour trouver les financements nécessaires. Départ prévu pour juin 2015 ! (il ne faut pas hésiter à soutenir) Je travaille également sur le projet Graphite (graphitecrawd.com). Ce site internet est une plateforme de financement participatif dédiée aux artistes. Ceux-ci postent une illustration sur le site. Les mécènes peuvent alors choisir parmi les oeuvres de la galerie. Une fois l’oeuvre choisie, ils définissent le support sur lequel ils veulent l’oeuvre (T-shirt, sweat, sac…). Un tiers des bénéfices reviendra à l’artiste. Enfin, je continu mes projets personnels sous le nom KAZ et la musique avec le groupe « Le Roi Rogomme ».