Les commodités de la conversation

L’exposition de Marielle plaisir,c’est ouverte le 10 mai :  journée de national des mémoires de le traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions mettant ainsi en évidence ses tenants et aboutissants.

Marielle Plaisir, plasticienne et scénographe, nous offre un univers poétique aux multiples facettes abordant les sujets de l’errance, l’identité, la mort, les vanités et le pouvoir. Après avoir participé à de nombreuses expositions et Biennales (à Sao Paulo, Dublin, Daker Etc.) et avoir reçu plusieurs prix, une partie de son monde nous est alors accessible, au musée d’Aquitaine de Bordeaux, sous le thème : « les commodités de la conversation. » Entre personnages issus de la dell’arte et d’animaux anthropomorphiques des contes créoles, elle interroge la question du pouvoir, comme fait politique et non fait de nature.

Chicano Dream

Au rêve américain s’oppose la conscience de la richesse d’une histoire, des racines. Les trente artistes exposés au musée d’Aquitaine sont issu de cette envie de réécrire leur histoire en s’emparant du terme Chicano, terme dès lors militant.

Peindre la ville, peindre la vie, le quotidien, est alors un acte récurant et fort, pour dénoncer, il faut d’abord montrer.

La vie réelle, constitua la source principale de la nouvelle esthétique de ses artistes désireux de supprimer les frontières et de mêler les genres. A un style d’art en noir et blanc qui appartenaient à une école de New-york, la couleur est introduite et ainsi née un expressionnisme capable de toucher et de parler directement aux gens.

    Exposition temporaire du 27 juin au 26 octobre 2014

Du Vendredi 27 Juin 2014, 11:00 au Dimanche 26 Octobre 2014, 18:00

Visites commentées -> Du 1er juillet au 31 août : les mercredis à 14h30 et les dimanches à 15h30

Du 2 septembre au 26 octobre : les dimanches à 15h

Asco: no movies

Encore de retour au CAPC de Bordeaux, on découvre le collectif d’Artistes Chicanos Asco – actif des années 1970-80.

Asco, dégoût ou nausée en espagnol, est l’idée d’un rejet si intense qu’elle se doit d’être exprimée sur la scène publique par tous les moyens, que ce soit de l’ordre de la performance, de la photographie, du film ou de la peinture.

Ces provocations artistiques sont alors immortalisées par des photographies intitulées : « No movies », imprégnées de l’esthétique pop-punk.

Le dialogue entre l’art et la politique prend ainsi la forme d’un spectacle de rue, sur un ton burlesque le collectif nous amène à nous interroger sur le monde passé et présent.

Degoy Gang warr Victim. 1975.

 

Degoy Gang warr Victim. 1975.

La violence des gans était rapportée chaque jour dans plusieurs quartiers, dans l’East LA et  ses alentours. Dans Degoy Gang War victim, l’image a été mise en scène en pleine rue, un jeune collaborateur d’ASCO y gisait sur la route, cerné par la lumière rouge étincelante de fusées de détresse et l’éclairage urbain froid et bleuté. Cette photographie a été relayée par les médias locaux, accompagnée d’une déclaration proclamant que le dernier membre du gang avait été tué. Deux chaînes de télévision reprirent l’image et la portèrent à l’écran. Asco réagissait à cette surmédiatisation constante et provocante de la violence des gangs à LA qui ne servait qu’à perpétuer et à accroître la violence…

 

 

Asco: no movies
CAPC bordeaux
26 juin-05 oct. 2014
https://www.youtube.com/watch?v=fSQSekn7Ihg

Procession- Une histoire dans l’exposition.

 Julie Maroh, auteure de bande-dessinée, s’empare du CAPC avec l’illustratrice Maya Mihindou,  jusqu’au 16 novembre 2014 pour nous plonger dans son univers à la fois déroutant et attrayant.

On constate rapidement que le mot peur se mêle à celui du plaisir, faisant ainsi émerger une tension palpable dans notre façon de percevoir l’espace.

   Du plafond au sol tout l’espace constitue ainsi un récit visuel, un parcours.

Procession, une exposition écrite et mise en scène par Julie Maroh et Maya Mihindou, est le récit de personnages qui interrogent la perception de l’Autre ainsi que la capacité du musée à inviter à parcourir une histoire montée de toutes pièces.

Procession c’est aussi une rencontre incroyable avec l’univers de Maya Mihindou.  Son trait, une poésie douce et amer, un grand coup dans le ventre qui vous coupe le souffle. 

©Maya Mihindou-mémoires-2014 :vertebrale – http://vertebrale.tumblr.com/

 

TR4NSFERT- Exposition

Transfert, c’est l’expo bordelaise du moment… nous sommes donc allés en prendre plein les yeux et on vous ramène pleins de photos :

TR4NSFERT est une exposition tout d’abord collective dans un lieu unique : les vivres de l’Art, repère incontournable de l’art Bordelais. Le projet des Vivres de l’art consiste à mettre à disposition un atelier, une galerie et une résidence d’artiste pour ceux qui « sont dans l’urgence de produire quelque chose. » (en savoir plus : http://www.dailymotion.com/video/x17gopw_pour-vivre-de-l-art_creation /http://www.lesvivresdelart.org/ )

 

 

 

Transfert se décrit comme un chaos frénétique où peintres et graffeurs sortent de l’espace de la toile pour apposer leur griffe et leur propre vision du monde sur d’autres médiums  et on vous invite vivement à  aller vous immerger dans leur chaos.

Shalt – interview

Shalt est un artiste nous provenant de Grande-Bretagne, étudiant à Bordeaux il nous fait profiter de sa culture anglaise et de son talent musical. Voici une petite interview réalisée il y a peu pour vous faire découvrir son univers et …