Les 24h de la Bd. Compte-rendu.

     Hier nous sommes allées à la rencontre des participants des 24h de la BD qui se déroulaient à la maison des arts de Bordeaux3. A quelques heures de la fin, la fatigue des participants était palpable et on voyait les rescapés tentant de finir leurs dernières planches malgré la lourdeur de leurs paupières. Les applaudissements fusent à chaque fois qu’un camarade annonce que ses illustrations sont fin prêtes et terminées.
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En observant la pièce, on peut retracer la lutte acharnée des participants contre le sommeil, des canettes de redbull éparpillées, du café et de quoi soulager le petit creux nocturne. Certains prennent l’expérience avec légèreté et discutent allègrement entre eux sans se soucier nécessairement de terminer à temps leurs illustrations alors que d’autres sous l’effet du stress regardent avec inquiétude les heures qui passent.

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Angèle Martin nous raconte qu’elle est partie sans scénario en se focalisant sur l’illustration et l’idée de créer des images à partir de son propre univers. Elle est ici pour tester ses capacités et évaluer ses propres progrès. Elle vit cette expérience comme un challenge : « est-ce que je suis capable de le faire ».

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« C’est aussi un bon moyen de se donner une raison de dessiner car sans thème c’est parfois difficile de trouver l’inspiration. »

Les douze premières heures ont filées rapidement, tout comme la nuit, mais vers 11h du matin les choses se compliquent et l’idée de retrouver son lit fait succomber quelques participants.

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«On carbure au café, clope et redbul, je tremble. Mais on a eu aussi  de bons fou rires, tu sais le rire nerveux.»

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«Je suis en médecine, j’ai fait arts appliqués au lycée et je suis venue avec une amie; en médecine on n’a pas vraiment l’occasion d’être avec des gens qui font ça (rire).»

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Stephane, actuellement en L3 arts plastiques:

« J’ai essayé de rester dans mon univers, celui des insectes, comme je le fais pour la pratique plastique. J’exporte mon univers.»

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© Fan fan

Cette année, les thèmes étaient: le duel, odeurs et couleurs et voyage au bout de l’inouï. Beaucoup sont partis d’un thème pour finalement être attiré par un autre.

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©Angele Martin

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© Angele Martin

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Clément, étudiant en Master2, a décidé de ne choisir aucun thème et de voir sur lequel il aboutirait au bout de longues heures à dessiner.

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Les 24h de la BD, édition 2014

   Tenez vous prêts car dès demain, 17h, le top départ du marathon annuel graphique sera lancé; un événement avidement attendu par les passionnés d’art graphique. La maison des étudiants de bordeaux3 réunira amateurs et professionnels durant 24h intenses et créatives (de vendredi 17h à samedi 17h).

L’idée originelle fut initiée lors du 34ème festival d’Angoulême en 2007 par l’auteur américain Scott McCloud. Ce n’est qu’un an après que les 24h de la BD débarquent à Bordeaux par Anne-Perrine Couët, qui frustrée de ne pouvoir participer que par son écran à ces effusions artistiques, a décidé d’exporter le concept afin de pouvoir éprouver physiquement une telle performance. En somme, un évènement riche, intense aussi bien graphiquement que physiquement mais aussi un point de rencontre entre artistes et aficionados.

Un concept simple sous forme de défi: un thème est donné dès la première heure et chacun des participants doit alors réaliser une histoire de 24 pages, couverture comprise, dans le délai imparti.

Les 24h de la BD, c’est une performance individuelle mais surtout collective car chaque artiste évolue au sein d’un même lieu, partageant de l’insomnie au café et créant une atmosphère commune pour faire émulsionner la créativité en chacun d’eux. Que vous soyez passionné ou simplement curieux, n’hésitez pas à y mettre les pieds.

Participer / le site / leTwitter / le dossier de presse de la sixième édition

Snowboarding Art

Alors que la plupart d’entre nous se font frire sur une terrasse ensoleillée, certains regrettent avec une légère amertume les journées hivernales et les week-ends prolongés au milieu de montagnes enneigées. Gregory Berg, étudiant en art, tente d’effacer les clichés du monde de la glisse en nous dévoilant cet univers sous un angle artistique. Cherchant à séduire le spectateur lambda et le connaisseur, il ne s’arrête pourtant pas à la simple idée de l’esthétisme car pour lui l’art relève d’une certaine forme d’harmonie et non d’une simple théorie. Sa passion est devenue la ligne directrice de ses recherches plastiques et peut-être avez vous vu sur les murs de la maison des arts (Université Bordeaux3) ses planches de snowboard éventrées. Image

 «Le snowboard est plus qu’une passion. Je passe mon temps sur les sites spécialisés, ceux qui me connaissent ne peuvent pas nier l’attachement que j’ai avec le snowboard. Donc le lien s’est fait naturellement puisque c’est une source d’inspiration. Et puis j’ai vraiment envie de montrer que le snowboard est un vivier important pour l’art et même plus qu’il contient l’art en lui-même, dans sa pratique.»

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 «Peu importe le médium, ce qui fait unité c’est le sujet, le snowboard.»

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 « Je cherche avant tout à montrer que le snowboard n’est pas seulement un sport. C’est réellement un élément artistique. Et c’est ça que j’essaye de faire passer à travers mes productions. D’autres font également cela, comme par exemple Jérôme Tanon dans son travail photographique, ou encore Travis Rice (un snowboardeur au palmarès incroyable) qui a ouvert une galerie à Jackson Hole dans le Wyoming, Etats-Unis. Mon travail s’inscrit donc dans la même logique que ces personnes.»

http://www.jerometanon.com/

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Contact : gregoryberg@free.fr

Les rencontres du cinéma Latino Américain

Avis aux cinéphiles, dans quelques semaines se déroule le festival du cinéma Latino-américain avec une programmation qui donne envie. Le festival se déroule pour la 31ème fois au cinéma Jean Eustache, et a le mérite de vous plonger au cœur de l’Amérique latine pour une heure ou deux. Créé par l’association France Amérique Latine, ils vous promettent aussi de nombreuses rencontres avec les réalisateurs des films diffusés au cours du festival.

Tous à vos pop-corn, le festival débute le mardi 18 mars au cinéma Jean Eustache à Pessac. Pour plus d’info sur la prog, vous trouverez votre bonheur sur le site de l’association: http://lesrencontresduclam.wix.com/cinelatino

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Rencontre avec Waagal

Waggal2Hello, dernièrement on a eu l’occasion de rencontrer Waagal pour qu’il nous parle de sa musique, son univers et de ses projets.

Peut-être l’avez vous déjà entendu au détour d’une rue bordelaise, un endroit où il aime transmettre sa passion pour être au plus proche du public.

Waagal est avant tout un musicien passionné, à 3ans il commençait déjà à tapoter sur son piano et il nous fait découvrir aujourd’hui un instrument aborigène étonnant dans ses compositions : le Didgeridoo. Waagal s’est créé un univers à son image, un mélange d’éléments ethniques et chamaniques qui se révèle à la première écoute de ses compos. Son nom n’est d’ailleurs pas anodin, il l’a emprunté au dieu australien, le serpent Arc-en-Ciel qui selon la légende serait le créateur des rivières et donc un symbole de création. Même lui a du mal à définir son style qui est un mélange d’inspiration jazz, métal, classique et bien d’autres. Ses influences musicales sont majoritairement Ben Harper, John Buttler Trio, Vivaldi et Tool. Il puise également l’inspiration dans le cinéma, la philosophie en compagnie de Gandhi et l’art. Attiré par le coté trivial et chamanique, sa musique est un véritable retour aux sources.

Profiter de sa musique et vivre de sa passion, deux choses fondamentales pour Waagal qui se moque d’être connu demain ou non. Il préfère d’ailleurs rester indépendant pour être libre dans ses choix artistiques. Waagal enregistre actuellement son premier album, dont il prend soin de travailler chaque détail. Il veut redonner à son public le plaisir de posséder un disque à la couverture travaillée, avec un livret de textes au contenu inspirant et qui nous fait découvrir un peu plus sur l’univers de l’artiste.

Waagal reprendra bientôt les street performances dès que le printemps pointera le bout de son nez. Peut-être le retrouverons-nous vite dans un bar bordelais ou bien même à l’Iboat… On en saura plus une fois son album sorti, que l’on attend impatiemment.

Sa page Facebook : https://www.facebook.com/waagal